L’hirondelle de fenêtre -Hirundo rustica

Publié par Elisabeth Brager-Raboin le

Hirondelle de fenêtre - Mâle
Oisillons au nid sous la terrasse en l'absence des parents
L'hirondelle de fenêtre

S’il y a un oiseau que j’affectionne tout particulièrement c’est l’hirondelle.

Depuis la présence d’un abri-mangeoire oiseau trop lourd et encombrant à déplacer ; la venue de mésange charbonnière  vérifiant la présence de quelques graines ; la présence d’un olivier non taillé ont favorisé la présence d’hirondelles sous la terrasse (nichoir en juillet dernier)  et l’avant toit (poste de nourrissage).

Cette année notre couple d’hirondelle s’est approprié le territoire sans faire de nichée en juin. Depuis leurs poste d’observation : le lampadaire et la potence aucune hirondelle n’était accepté sur leur territoire.

Mais, mi-juillet trois beaux oisillons apparaissent au nid. L’un d’eux a voulu prendre des initiatives en se collant au mur. Un des parents l’a houspillé par un cri fort et strident, l’amenant à retourner au nid illico presto.

Par les grandes chaleurs, un des deux parents restait au nid pour rafraichir les jeunes prêt à s’envoler.

Cette année, les parents ont joué de prudence. Dès notre venue, un signal d’alarme était donné  pour leur imposer de ne pas apparaître.

Hirondelle juvénille sur un montant de fenêtre
Hirondelles juvéniles au poste de nourrissage

En attendant les parents, les hirondelles juvéniles (nichée de 4)  font des micro-siestes.

 

La présence d’hirondelle est plaisant à regarder et à écouter depuis la terrasse.

Fin juin, pour la première fois  nous avons été bercé à l’aurore par les chants assourdissant des hirondelles postées sur les fils de téléphone dans la rue et sur les façades. Un rouge-queue en bout de toiture essayait en vain de dominer ce concerto mélodieux où virevoltait un ballet de chauve souris.

Dès le lever du jour trilles, vocalisent s’arrêtaient soudainement.

On aurait dit qu’un chef d’orchestre avait signé la fin du concert pour imposer le silence absolu.

Pendant les grosses chaleurs 8 à 10 hirondelles, certaines le bec ouvert, venaient se réfugier l’après-midi sous l’avant-toit de la maison.

 


Elisabeth Brager-Raboin

Photographe de nature et de paysage en Cévennes, Grands Causses, Mercantour, Mont Aigoual, Mont Lozère.

2 commentaires

Denise Schubert · 20 juin 2022 à 3 h 55 min

Comme c’est beau! Toujours autant de maîtrise pour saisir la délicatesse et la fragilité de ces merveilleux petits oiseaux.

    Elisabeth Brager-Raboin · 20 juin 2022 à 11 h 24 min

    Merci Denise pour ton passage. Les Hirondelles sont des oiseaux fascinants à observer et à écouter. A bientôt.

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